Beauté cruelle et doulceur inhumaine
Qui guerroyez sans cesse en mon desir
Pour esbranler l’espoir du desplaisir,
Qui me travaille en si plaisante peine
Que le plus seur de ma vie incertaine
Perd tout pouvoir de durer longuement,
Mettez un bout (helas) à mon torment,
Torment souffert pour vous de tel vouloir,
Que me doulant ainsi joyeusement,
Mon seul plaisir c’est sans fin me douloir.